Séances Individuelles

Séances Individuelles : 75 €

Pour prendre rendez-vous :

Tél : 01.45.93.17.99 ou 06.15.55.55.02

Seul le tarif conventionné peut dorénavant être indiqué sur les feuilles de soins ou bien lors de la télétransmission informatique . C’est une obligation conventionnelle.

A votre demande, une facture sera délivrée pour le complément d’honoraire. Certaines mutuelles peuvent prendre en compte une partie ou la totalité de ce complément d’honoraire.

Prise en charge des soins conventionnés :

– AMS 7.5 : 16,12 €

– AMS 9.5 : 20,42 €

Ces méthodes présentent l’avantage de pouvoir être utilisées en prévention et en traitement.

Méthode Sohier

La kinésithérapie analytique est une thérapie manuelle basée sur le concept de Sohier et crée par Raymond Sohier , Kinésithérapeute, en 1946.

Le concept de SOHIER part de l’idée fon- damentale selon laquelle on ne peut réel- lement soigner une articulation que si on a le potentiel de ramener à l’équilibre biologique les tissus lésés ou malades ; sinon on fait de l’adjuvance, on limite les effets des compensations, on essaie de réduire la douleur, mais on ne s’attaque pas au problème primitif. Son moyen est la réharmonisation biomécanique des articulations, composante indispensable à l’équilibre biologique des tissus articulaires et péri-articulaires.

La méthode Mézières

Méthode créée en 1947, par Françoise Mézières, kinésithérapeute.

Le principe fondamental est que toute partie du corps est dépendante et en relation avec le reste du corps de par la solidarité des muscles qui s’organisent en véritables chaînes. Le kinésithérapeute vise à obtenir un ajustement postural. Au-delà de son action curative, cette méthode de soins à une vocation éducative et préventive. Elle repose sur un sens aigu de l’observation et du toucher ainsi que sur la présence constante du praticien. Le Mézièriste crée les conditions dans lesquelles le patient va pouvoir découvrir ses possibilités et devenir autonome.

« L’art du kinésithérapeute mézièriste va consister à remonter la chaîne des compensations installées au niveau du corps pour débusquer la ou les causes primaires. »

La méthode des chaînes musculaires et articulaires GDS

Cette méthode doit son nom à sa créatrice, Godeliève Denys-Struyf, kinésithérapeute et ostéopathe.

 La méthode GDS offre une nouvelle lecture du corps. Elle part du principe que le corps est composé de nombreux éléments agissant les uns sur les autres, et que les muscles et les tissus qui les enveloppent forment des chaînes reliant tous les éléments entre eux. Elle a mis en évidence la notion essentielle du terrain prédisposant. Ainsi, elle distingue six familles de muscles permettant au corps et au psychisme de s’exprimer. Effectivement, émotions, sentiments, façon d’être et vécu s’expriment au travers du corps, même si les individus n’en ont pas forcément conscience. Au travers des gestes ou de la posture, ils communiquent avec leur environnement. Ce mode de communication bien particulier est nommé « langage parlé du corps ».

Lorsque les six familles de muscles ne présentent aucune raideur et s’accordent correctement entre elles, elles permettent aux individus d’assurer leur unité et leur adaptation aux contraintes de l’existence. Si ces muscles subissent des excès répétés, ils peuvent, à terme, former des chaînes de tension myo-fasciales et rendre le corps du patient prisonnier d’une attitude plus raide. Lorsque ces tensions habitent le corps pendant un laps de temps suffisamment long, le corps en garde des traces spécifiques. Petit à petit, les dysfonctionnements des articulations handicapent les patients, et se succèdent les unes aux autres.

 Du langage parlé, le corps a subi une transformation pathologique le menant à un langage gravé, donnant alors naissance à un terrain fragilisé et fragilisant.

 De manière beaucoup plus large, la méthode GDS offre une nouvelle lecture du corps. Grâce à elle, il n’y a plus de doute quant au fait que le corps parle, et raconte d’autres maux que les siens.

Eutonie

Harmonie du corps en mouvement

Gerda Alexander, créatrice de la méthode, définit l’eutonie ainsi :

« L’eutonie est un état d’équilibre qui consiste à avoir toutes les parties de son corps à un degré de tension musculaire optimale en rapport avec l’action que le sujet se propose de faire, tout en étant capable d’observer l’action en cours. Ceci nécessite l’unité du corps et le contact avec le milieu environnant. »

« L’eutonie n’est pas une méthode au sens habituel du terme, mais une attitude nouvelle devant les êtres et devant la vie. Les moyens mis en œuvre qui forment aujourd’hui un ensemble cohérent de propositions de travail n’ont de sens que dans cette perspective. »

L’élaboration de cette démarche, qui s’est faite sur un demi-siècle, avec une évolution constante, s’est centrée sur des techniques particulières, à partir de grands axes définis ainsi :

   >> une conscience corporelle de plus en plus approfondie, de plus en plus fine permettant de découvrir :

  • la détente par la prise de conscience de la détente musculaire qui est un aspect de la détente générale,

  • la dé-tension, c’est-à-dire l’élimination progressive des tensions en faisant la distinction entre les tensions musculaires normales et les tensions d’ordre plus marqué venant du stress ou des fatigues de la vie quotidienne voire de toute notre histoire,

  • l’équilibre tonique par la régulation, l’harmonisation du tonus musculaire, aussi bien dans les positions immobiles que dans le mouvement, c’est-à-dire trouver le tonus adéquat adapté à chaque activité ou situation de la vie,

   >> une unité de la personne, le corps étant considéré comme un ensemble de régions avec la possibilité de passer de la conscience d’une partie localisée du corps à la globalité et inversement,

   >> une économie de l’effort dans le mouvement, naturel et harmonieux, créé de l’intérieur du corps, en dehors des mécanismes, de la reproduction et du conditionnement.

Voici les mots de Jean Delabbe:

Mon formateur au sein du CRREE,

Le CRREE, Centre Régional de Recherche et d’Étude en Eutonie,

est une association loi 1901, qui vise à assurer la pérennité de l’œuvre de Gerda Alexander, à la développer et à l’approfondir en restant fidèle à son esprit.

Cela le conduit à réaliser un travail important pour mettre en lumière et enrichir les éléments fondamentaux de la méthode de Gerda Alexander et pour rechercher un appui scientifique.

« En allant au-delà de l’image du corps, l’Eutonie nous fait vivre la conscience de ce corps-là, dans une immédiateté mettant en jeu une forme de présence. Alors naît la conscience-présence, en accord avec le plus ou moins proche environnement, nous épargnant toute claustration.

Marqué dans le temps, cet événement constitue une phase, une étape, un substrat sur lequel tout autre fait expérimental viendra prendre appui, devenant une conscience-présence-mémoire.

L’approfondissement des manœuvres et des procédés dans le cours de l’évolution personnelle de chacun nous engage dans une possible pluriconscience, porte ouverte aux phénomènes de convergence, facteurs d’intégration en matière d’apprentissage.

Des phénomènes qui ne peuvent que favoriser les ré- investissements dans le quotidien, sans passer par les contraignants placages d’exercices, parfois créateurs d’automatismes et de conditionnements. »

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